Origines
A la fin des années 70, le botaniste japonais Akira Miyawaki a développé une méthode de restauration des forêts. Un des piliers de celle-ci repose sur le concept de «végétation naturelle potentielle». Il s’agit d’identifier quel type de végétation serait naturellement présente dans un environnement sans l’intervention de l’homme. En observant les caractéristiques des écosystèmes des forêts primaires, il a pu identifier les éléments à prendre en compte pour les imiter et ainsi créer des forêts natives, sur n’importe quel sol.
A ce jour, il est impliqué dans la plantation de plus de 40 millions d’arbres indigènes dans le monde (Japon, Bornéo, Brésil, Chine, Inde) grâce à l’aide d’entreprises et de bénévoles.
En 2006, il a reçu le prix «Blue Planet», qui récompense les efforts exceptionnels dans la recherche scientifique contribuant à résoudre les problèmes environnementaux mondiaux. M. Miyawaki était professeur au Département des sciences de l’environnement de l’Université de Yokohama et directeur du Japanese Center for International Studies in Ecology (IGES-JISE).
Il faut attendre les années 2000 pour que cette méthode soit appliquée en Europe.
- 2000 Sardaigne, 1er essai dans un écosystème méditerranéen
- 2015 Pays-Bas. Aujourd’hui déjà 85 micro-forêts plantées > Vidéo de l’évolution sur un an
- 2016 Belgique
- 2017 France (Paris, Toulouse, Bordeau, Pô, Lille, Loire atlantique, Nantes, Lyon, Jura, et
- 2019 Angleterre
- 2021 Suisse (Genève)